5 points importants pour comprendre le jargon de la bourse

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Vous envisagez de vous pencher sur les possibilités et les belles opportunités que la spéculation boursière peut vous offrir ?

Vous avez certainement de grands projets pour faire fructifier vos économies plutôt que de les laisser dormir sur un compte peu rémunérateur, à moins que vous ayez l’ambition de simplement devenir riche en gagnant de l’argent en Bourse moyennant quelques petites montées d’adrénaline.

Mais, avant même de se lancer dans la spéculation, que ce soit à petite ou à grande échelle, il semble important de se pencher, dans un premier temps, sur le jargon qui est propre à la bourse. Connaître les termes habituellement utilisés dans ce domaine vous permettra, en effet, de mieux comprendre ce qui se passe autour de vous, ce que votre éventuel courtier pourrait tenter de vous expliquer ou ce que vous pourriez être amené à lire dans les divers écrits traitant de ce passionnant sujet.

Voici donc, dans les lignes qui suivent, un petit florilège de différentes expressions et termes bien spécifiques à votre prochaine activité sur le marché de la Bourse.

1. Première approche

Et pour commencer ce sujet, quoi de mieux que de définir un peu plus ce qu’est la spéculation. En réalité, il s’agit simplement d’une activité qui consiste à effectuer des opérations financières. Le but visé est d’en retirer un certain bénéfice dans un laps de temps relativement court. Les gains potentiels étant alors fonction de l’évolution des cours de la Bourse. Et, justement, qu’en est-il des cours de la bourse, que représentent-ils ? Eh bien ce sont des données chiffrées représentant la valeur financière des titres ou des actions émises par différentes sociétés.

Ainsi, lorsque vous vous lancerez dans le marché boursier, vous serez confronté à un jargon bien spécifique qu’il vous faudra comprendre pour mieux appréhender ce qui se passe, mieux expliquer ce que vous souhaitez faire, etc.

2. Les termes définissant un acte spécifique

En Bourse, il est important de connaître quelques bases afin de commettre le moins d’erreur possible, surtout si l’on est novice en la matière. Ainsi, vous apprendrez rapidement que vous pouvez, par exemple, prendre des options d’achat. Cela ouvre des droits particuliers au potentiel futur acquéreur. Le but de cette opération est de pouvoir acheter des actions à un cours qui aura été préalablement fixé. Avec une telle pratique, le détenteur de l’option d’achat peut, si le cours progresse, abandonner son droit d’achat valable sur une période donnée. Cette option existe également à la vente.

Si vous jouez sur une ligne, cela signifie que vous allez, en une seule fois, traiter plusieurs titres d’une même entité. Alors, si vous investissez dans des actions chez IBM et chez Total, vous serez donc à la tête de deux lignes. Et pour les situations où l’on parle de se mettre long sur un titre, cela consiste en fait à se placer dans une position d’anticipation sur une prévisible hausse des cours. Ca signifie donc que vous vous placez en position d’acheteur.

Par ailleurs, divers ordres peuvent être donnés par le spéculateur afin de se protéger. Il est notamment régulier de prévoir des ordres stop. Cet ordre est donné par le trader, le donneur d’ordre, à un cours limite. C’est-à-dire que lorsque le cours atteint la limite définie au préalable (au plancher ou au plafond), les titres concernés sont vendus ou achetés selon ce qu’a prévu le spéculateur. C’est donc un ordre qui réagit à un seuil de déclenchement précis et qui vise à éviter une trop grande perte sur une position boursière.

Le stop loss, quant à lui, consiste en la définition d’un seuil à ne pas dépasser. Si le cours atteint ce seuil, la position est automatiquement soldée par la vente des titres en possession. L’objectif, ici, est clairement de limiter les positions perdantes en cas de baisse des cours et, par conséquent, les pertes financières.

Les spéculateurs plus expérimentés peuvent encore effectuer des opérations de vente à découvert ; on parle dans ce cas de vendre à l’oeil. Cette manipulation boursière se base sur la vente de titres que vous ne possédez pas et qui se révèle lucrative lorsque le cours de l’action visée va à la baisse puisque, finalement, l’action sera rachetée en-deçà du prix auquel elle aura été vendue. A contrario, si le cours monte, vous serez perdant sur votre position. Il est alors bon de savoir qu’une vente à découvert peut être reportée.

Les experts pourront parfois même tenter de faire un corner. Dans le monde de la spéculation boursière, faire un corner consiste à manipuler le marché à terme. L’objectif est de se positionner sur la totalité des titres, ou du moins du stock disponible, de manière à pouvoir, ensuite, contraindre les vendeurs à découvert à racheter leurs positions aux conditions posées par le ou les acquéreurs.

3. Les termes définissant des profils particuliers

Dans le jargon boursier, il existe aussi des termes pour définir certains profils. Par exemple, l’ours est un spéculateur jouant à la baisse. Pour cela, ce dernier vend des titres à découvert (ce sont des titres qu’il ne possède pas à terme). Son but est de pouvoir les racheter pour une valeur moindre avant leur date d’échéance. Cette illustration vient des anglo-saxons qui voient la baisse des cours dans le mouvement de patte de cet animal attaquant du haut vers le bas.

En opposition à l’ours, vient le taureau qui est le symbole de la hausse en spéculation boursière, le taureau est donc le terme qui désigne le spéculateur à la hausse ou l’acquéreur. Toujours issue des anglo-saxons, cette illustration reprend l’attaque de l’animal qui, cette fois, donne des coups de corne depuis le bas vers le haut quand il charge.

Le plongeur, lui, est une personne capable de littéralement plonger dans le marché afin de traiter de grosses lignes, de gros montants. C’est sa manière de spéculer, donc, qui lui vaut cette appellation.

Et lorsqu’on désigne une personne de confiance de manière à lui confier la gestion de ses intérêts financiers, on s’adresse à un trustee. C’est lui qui sera mandaté pour agir en votre nom selon les accords préalablement passés.

4. Les possibilités d’association

En Bourse, il se peut également que des spéculateurs s’associent de manière ponctuelle. Il s’agit généralement d’un regroupement d’investisseurs, de banques ou encore d’actionnaires. Dans ce cas, ils forment ce qu’on appelle un pool. La spéculation est alors prise en charge par un tiers qui a pour mission de gérer les stocks de titres détenus par l’ensemble des associés. La constitution de pool vise à faire monter les cours des capitaux déposés auprès du tiers. Lors de la vente des titres, les plus-values sont partagées entre les associés.

Pour la spéculation, il est aussi envisageable de se placer comme associé commanditaire ou comme associé d’une société en commandite. Ces deux statuts ont une différence fondamentale, à savoir que l’associé commanditaire est responsable des pertes de la société jusque sur ses propres biens. A contrario, l’associé d’une société en commandite ne risque que le montant de son capital initial.

Autre possibilité, la création d’un syndicat d’émission qui est composé d’institutions financières. Généralement, il est créé lors de l’émission de valeurs mobilières. Son rôle est de placer des titres de créances négociables ou des actions pour le compte d’un émetteur. Sa rémunération est fonction des garanties qu’il donne à l’émetteur mais aussi de la nature de ses engagements.

5. Les autres termes

Enfin, parmi les multiples expressions et mots utilisés en Bourse, il se peut que vous entendiez parler de bouts. Il s’agit d’une unité, d’une action. Cette expression est directement issue des bouts de papier car, aux Etats-Unis, les actions sont, aujourd’hui encore, représentées par des bouts de papier.

En Bourse, il est aussi possible de spéculer sur les matières premières. Dans le cas du coton, l’unité de mesure ne sera plus le titre mais la balle sachant qu’une balle correspond à 217.70 kilos de coton. Pour ce qui est du blé ou encore du maïs, la spéculation se fera sur les boisseaux. Un boisseau étant équivalent à environ 35 litres.

Le terme “flottant” désigne le nombre de titres étant effectivement en possession du public et qui pourraient être très rapidement mis et donc négociés sur le marché.

Autre terme bien spécifique, celui d’actions à dividende garanti. Ce sont simplement des actions privilégiées. En effet, elles ouvrent droit  à un dividende au-delà de celui des actions dites ordinaires. Toutefois, malgré ce statut de priorité, leur détenteur ne dispose pas pour autant d’un droit de vote dans la société émettrice.

Il peut aussi arriver, lors des opérations boursière, qu’un squeeze se produise. Concrètement, des opérations d’achats massifs permettent à certains de provoquer une certaine peur panique chez les vendeurs à découvert. Cet étranglement du marché ainsi provoqué pousse les vendeurs à racheter leurs positions. En règle générale, ce type de manipulation de marché est mis en place par les banques centrales et vise à empêcher une pression spéculative à la baisse sur leurs devises.

Mais il est important de savoir que certaines autres pratiques se veulent moins honnêtes. En effet, lorsque l’on entend parler de pratique pyramidale, il s’agit des réinvestissements systématiques des gains potentiels. Ces derniers servent de déposit afin d’augmenter la quantité de ses positions sur le marché boursier.

De même, réaliser ce qu’on appelle une opération de cavalerie se résume, au final, en la création d’un marché fictif entre deux spéculateurs. En s’échangeant une ligne d’action entre eux et en se la revendant, il effectuent cette fameuse opération. Cette pratique est interdite en Bourse.

Conclusion

Vous voici désormais mieux informé quant au vocabulaire utilisé dans le monde de la spéculation. Même si ce texte est loin d’être exhaustif en ce qui concerne l’énumération et l’explication du jargon plus ou moins technique de la Bourse que vous serez amené à apprendre au fur et à mesure de votre évolution sur le marché boursier, il vous dévoile, déjà, quelques expressions et termes très spécifiques de cet univers. En effet, entre ceux désignant spécialement un type de profil de spéculateur et ceux qui ont trait à des actions particulières qu’il faut connaître pour espérer réaliser de jolis gains financiers, le jargon boursier se veut très riche.

A vous, ensuite, de compléter la liste au fil de vos échanges et de vos diverses expériences de spéculation, notamment dans le cadre de l’étude des nombreux graphiques (qu’ils soient chartistes ou basés sur l’analyse réalisée avec les chandeliers japonais) dans lesquels vous découvrirez, par exemple, la figure du “bébé abandonné” ou encore celle du “triple bottom en W”.

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