3 exemples de placements rentables sur les matières premières

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Après avoir eu ce parfum d’exotisme et l’attirance d’un secteur novateur, les matières premières continuent d’exercer un rôle intéressant dans les placements.

Ce secteur, toujours en recherche de capitaux, est aussi un signe important pour l’activité d’un pays et, même si la valeur de la matière grise a su prendre une part importante dans l’économie, les ressources naturelles restent encore une valeur sûre de la richesse nationale, qu’elles proviennent de la terre ou de la mer.

Voici quelques exemples qui exercent ce rôle et qui peuvent inciter à quelques réflexions.

1. L’or

Les métaux précieux ont une valeur à part dans ces matières premières et, en tout premier lieu, l’or, véritable valeur refuge. Un métal qui attire par sa rareté et qui fascine. L’or a été l’objet de spéculations de tout temps bien que, si l’on y réfléchit bien, cette matière n’ait qu’une utilité futile.

Comment investir sur l’or, c’est une question qui se pose aussi et dont voici quelques réponses.

  • acheter des lingots or
    L’achat des lingots d’or pose le problème du stockage et des frais qui s’y rapportent. Mais aussi des frais d’intermédiaires pour les acquérir.
  • intervenir sur les marchés à termes
    La marché est basé sur le même principe que le marché des changes. Un pari est placé sur un délai plus ou moins long du cours de l’or et est corrigé du cours réel du jour : c’est la différence entre le taux de prêt de l’or et le taux d’intérêt monétaire. Plus l’échéance est longue, plus le cours à terme de l’or est élevé : c’est le “contango”.
  • investir dans des mines d’or
    C’est une autre solution qui est un véritable pari sur ce que l’on peut estimer comme réserve dans ces mines et sur les coûts de production pour son extraction. Mais on ne peut pas considérer qu’il existe un lien réel entre le cours de l’or et le cours d’une action dans une société d’extraction de l’or dont, d’ailleurs, ce n’est pas forcément la seule activité. Par contre, cet investissement est aussi générateur de dividendes.

L’or est-il, alors, un bon placement ? A la toute fin du 20ème siècle, en pleine bulle boursière, et alors que les valeurs informatiques étaient à leur maximum, l’or n’attirait plus et la chute de son cours était attendue.

Mais les intentions de vente d’or par le FMi ou les banques centrales font baisser le cours et le risque est qu’ils amènent vers leur propre appauvrissement, ce dont ils se sont aperçus, puisqu’ils en sont les premiers détenteurs. En outre, cette valeur refuge stratégique est bien plus importante que la monnaie scripturale qui ne repose sur rien puisqu’on peut la créer à l’infini. Enfin, des pays émergents comme l’Afrique du Sud étaient fortement pénalisés, à l’inverse du rôle du FMI. Il a suffit qu’ils limitent alors leurs ventes pour que le marché reprenne des valeurs haussières.

Il ne faut pas voir, dans l’or, un placement productif d’intérêts, ce n’est pas son rôle et, en cela, il peut rebuter certains investisseurs. Par contre, il met à l’abri des lourdes pertes dans d’autres domaines. Il ne faut pas croire gagner de l’argent par des placements dans ce domaine, sur 2 siècles, il a à peine protégé de l’inflation et n’a créé aucune plus-value. On peut tout juste y investir par sécurité.

2. Les autres matières premières

A l’inverse de l’or, leur valeur se présente avec une utilité industrielle. Par contre, elles doivent faire face à de lourds investissements de la part des groupes miniers sur de longs cycles et s’en remettent à une clientèle qui est, elle-même, très en proie avec le cycle économique.

La volatilité de ce marché est légendaire. Il doit faire face à des producteurs qui cherchent à vendre cette matière à terme, en fonction du prix du marché et y consacrent tout leur budget et, à l’autre bout de la chaîne, des clients qui travaillent à flux tendus et n’achètent qu’en fonction de leurs besoins une matière première qui ne représente qu’une petite partie de leur chiffre d’affaires, de l’ordre de 20 à 30%.

De plus, les cours fluctuent selon la rareté supposée de ce matériau. Elle est jugée par les stocks disponibles sur le marché et par le niveau de réserve qui est généralement estimé en nombre d’années, et abstraction faite de la découverte de nouveaux gisements, le plus souvent. Une réserve inférieure à une production sur 10 ans et les cours vont devenir très volatiles. Et c’est toujours aussi bien que de baser la valeur de l’action sur des résultats annuels très subjectifs.

Le risque est, bien sûr, de savoir qui a estimé le niveau de réserve. Le scandale Bre-X en fut l’exemple flagrant, en 1997, annonçant détenir un gisement gigantesque d’or, ce qui fit largement monter le cours de ses actions. Lorsque l’arnaque fut découverte, la chute fut tout aussi brutale.

Difficile, en tout cas, de présumer des variations de cours et on a pu voir l’affolement que pouvait provoquer un risque de pénurie car le seul enjeu n’est pas en mode investissement mais porte aussi sur l’industrie. Inversement, une forte spéculation et les cours s’envolent. Ce fut le cas avec le palladium nécessaire dans l’industrie automobile, fin du 20ème siècle / tout début du 21ème. Un produit très rare, un substitut (le platine) tout aussi rare, une production mondiale faible et centralisé en Russie, avec très peu d’informations, et les spéculateurs se sont emparés du marché, faisant grimper les cours de façon tout à fait démesurée. Bien sûr, le marché a fini par se retourner, en 2003.

Si les hausses peuvent être anormales, les baisses, par contre, restent généralement moins catastrophiques, plus proches d’une valeur naturelle.

En marché financier, on peut constater que le prix à terme est toujours plus élevé que le prix spot ou prix comptant, du fait de la valeur temps. Ce n’est pas aussi systématique dans le cas des matières premières. Ce sont les phénomènes de contango vu avec l’or lorsque les coûts de financement et de stockage provoquent la hausse ou de backwardation lorsque c’est l’inverse, pour des échéances lointaines, phénomène le plus courant. C’est une sorte d’incitation, en fait, pour l’investisseur. C’est le cas, par exemple, pour le pétrole du fait du peu de stocks, dans le cas le plus courant.

Il faut aussi constater que les cas de figure sont différents selon le cycle. En haut de cycle, on a plutôt affaire à un backwardation, c’est-à-dire à une situation d’inversion, tandis que le bas de cycle laisse place à un contango.

Le cours des matières premières est donc très volatile et laisse place à de fréquentes manipulations de la part de spéculateurs.

On peut alors reprendre l’exemple du très réputé Warren Buffet qui choisit d’investir dans une matière première plutôt que dans une mine. Des frais de stockage moindres, pas d’investissements lourds, et attendre une hausse des cours pour le revendre peut paraître une meilleure opportunité.

3. Les produits agricoles

Si les produits agricoles sont souvent classés dans les matières premières, ils s’en démarquent toutefois du fait qu’ils sont quand même transformés et qu’ils sont largement dépendants de 2 éléments importants : la nature et la météorologie.

Leur problème est de devoir faire face à une offre généralement abondante puisqu’ils ne dépendent que d’une chose : la mise en culture de terres supplémentaires, si besoin est.

De plus, s’il existe bien un cycle de production pour ces produits, il n’est pas suffisamment long pour peser sur le cours du marché.

On en arrive donc à une courbe des prix qui se situe dans un phénomène d’inversion.

Ce ne sont donc pas des biens sur lesquels un investisseur pourra trouver de bons placements. Encore qu’il faille prendre en compte des données relativement nouvelles dans ce domaine, avec des phénomènes de rareté qui pointent. Et il faut être attentif à de nouveaux facteurs comme certaines réductions de terres cultivées, les importations de pays émergents, les modifications climatiques, la montée d’une agriculture plus écologique et moins intensive, etc. A voir ce qu’il en sera donc demain.

Conclusion

Que faut-il en déduire, au final ? Que l’or est une valeur refuge reconnue, mais qu’investir à long terme dans ce domaine n’apporte rien. C’est juste une sécurité contre l’inflation ou des risques politiques. Que les autres matières premières sont sur un marché très volatile qui comporte donc de nombreux risques dont, notamment, la valorisation des réserves. Et, même si on n’a pas encore trouvé mieux pour en déterminer le coût, on peut se retrouver confronté à de belles manipulations.

Par contre, la baisse des prix sera toujours moins brutale que la hausse et, là où les prix peuvent s’enflammer, ils ne baisseront que peu en dessous de leur valeur raisonnable. Il peut, alors, devenir intéressant d’acheter lorsque le coût se situe autour de la valeur de production et d’attendre une hausse brutale pour s’en débarrasser.

Pour les produits agricoles, inintéressants jusqu’à dernièrement, une baisse de production qui semble se dessiner et un plus large marché potentiel d’achat pourraient inverser la tendance.

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